Rechercher un prisonnier

article 14 de la Convention de La Haye relative aux lois et coutumes de la guerre sur terre, du 18 octobre 1907 :

« Il est constitué, dès le début des hostilités, dans chacun des Etats belligérants, et, le cas échéant, dans les pays neutres qui auront recueilli des belligérants sur leur territoire, un bureau de renseignements sur les prisonniers de guerre. Ce bureau, chargé de répondre à toutes les demandes qui les concernent, reçoit des divers services compétents toutes les indications relatives aux internements et aux mutations, aux mises en liberté sur parole, aux échanges, aux évasions, aux entrées dans les hôpitaux, aux décès, ainsi que les autres renseignements nécessaires pour établir et tenir à jour une fiche individuelle pour chaque prisonnier de guerre. Le bureau devra porter sur cette fiche le numéro matricule, les nom et prénom, l’âge, le lieu d’origine, le grade, le corps de troupe, les blessures, la date et le lieu de la capture, de l’internement, des blessures et de la mort, ainsi que toutes les observations particulières. La fiche individuelle sera remise au Gouvernement de l’autre belligérant après la conclusion de la paix. »

Quelques recommandations avant d’accéder à la base de données.

Les renseignements qui apparaissent dans la base de données proviennent de fiches manuscrites, parfois difficiles à déchiffrer, qui étaient établies à l’arrivée ou au départ des prisonniers des différents camps d’internement. Les fautes d’orthographe sont donc nombreuses.

Le nom du père d’un prisonnier n’est indiqué que s’il diffère de celui du prisonnier (enfant naturel). S’il est connu, le nom de sa mère apparait toujours.

Les prénoms des prisonniers et les noms de villes ont souvent été francisés par l’administration des camps. Le tréma (Umlaut) est souvent remplacé par un « e » qui suit la voyelle concernée. Si vous recherchez un prisonnier nommé Böhr, il faut donc chercher « Bohr », « Böhr » et « Boehr ». De même « ß » est souvent retranscrit « ss ».

Il est très difficile de distinguer le nom du prénom des internés ottomans. On ne connait en général que leur âge approximatif à leur internement. Les années de naissance de ces prisonniers sont donc indicatives.

Par souci de fidélité aux sources, les prénoms et les noms de lieu (naissance, domicile, capture) sont retranscrits tels qu’ils apparaissent sur les fiches individuelles des internés, c’est à dire souvent francisés : « Josef » a souvent été francisé en « Joseph », Teresa en Thérèse, « München » en Munich...

Contrairement aux internés civils, on ne connait généralement ni l’identité des parents, ni les domiciles, ni les métiers « dans le civil » des prisonniers de guerre. L’indication 4*109 signifie que le prisonnier servait dans la 4ème compagnie du 109ème régiment.

Dans une date, le double zéro signifie que le jour ou le mois sont inconnus (exemple : 00/00/1915)

Les cotes d’archives indiquent également le fonds. Par exemple AD 29 - 9 R 104 signifie : archives départementales du Finistère, cote 9 R 104. BAVCC 26-110 signifie : Bureau des archives de victimes des conflits contemporains (service historique de la défense - Caen), carton 26, liasse 110.

Si vous retrouvez un prisonnier de votre famille, n’hésitez pas à nous contacter pour corriger ou compléter les renseignements qui le concernent.

Pour accéder à la base de données, cliquez ici :
http://www.ilelongue14-18.eu/base_d...

Base de données déclarée auprès de la CNIL sous le numéro 1645316v1.